La première étape du coaching en vue du changement et de l'atténuation de la résistance consiste à créer une sécurité psychologique. Dites qui vous êtes et ce que vous apportez en tant que coach. Lorsque les gens comprennent ce qu'il se passe, ils sont plus susceptibles de se sentir à l'aise et sont plus ouverts au changement. Et pour le coach, il est inestimable de comprendre les membres de l'équipe et la dynamique de celle-ci. Pour moi, la meilleure façon d'y parvenir est d'avoir des conversations individuelles avec toutes les personnes concernées dès le début.
Le modèle de gestion du changement complexe de Knoster identifie six éléments clés pour réussir le changement : vision, consensus, compétences, incitations, ressources et plan d'action. S'il manque un ou plusieurs de ces ingrédients essentiels, vous risquez de rencontrer de la résistance. C'est pourquoi la deuxième étape consiste à déterminer ce qui manque. Pour ce faire, il est important de réunir le groupe. Chacun comprend-il ce qui va changer et pourquoi ? Est-il pleinement équipé pour effectuer les changements, tant en termes de ressources que de compétences ? Enfin, et surtout, un plan d'action clair a-t-il été mis en place ? Car sans cela, les gens peuvent avoir l'impression de tourner en rond dans une roue de hamster.
Le fait de tout mettre au grand jour vous permet d'identifier la source de la résistance. Une fois que vous avez déterminé comment l'équipe fonctionne et ce dont elle a besoin, vous êtes prêt pour la troisième étape. Ensemble, les membres de l'équipe doivent déterminer comment ils vont s'occuper de ces éléments manquants. En établissant une feuille de route pour le développement et en adoptant une approche itérative étape par étape, vous assurez un cheminement régulier vers le changement. Et l'ingrédient le plus important tout au long du processus ? Encourager une discussion ouverte.